LA DEUXIÈME ÉTAPE (VENDRE VOTRE MAISON PLUS CHER)
La discussion précédente a montré qu'il n'y a pas de certitude calculable dans la détermination de la valeur d'une maison. Il peut y avoir de grandes différences entre le prix évalué par le vendeur, le prix demandé ou le prix de mise en vente « valeur de marché » et le prix auquel la maison est vendue « prix de vente ». Voyons maintenant ce que le propriétaire/vendeur peut faire pour obtenir des offres à un prix égal ou supérieur au prix d'inscription sur un marché concurrentiel. Le temps, les efforts et l'investissement du vendeur sont les éléments les plus importants du processus. La volonté du vendeur de préparer convenablement son logement en vue de sa présentation - et de vivre dans cet état impeccable pendant la durée de la vente - aura une incidence considérable sur la durée de la vente et sur le prix auquel le logement sera vendu. Un marché sur lequel les maisons se vendent normalement dans les six mois suivant leur mise en vente est considéré comme équilibré ou neutre, ce qui signifie qu'un bon nombre de propriétaires vendent et d'acheteurs achètent ; par conséquent, aucun des deux n’ont l'avantage. Au Canada, depuis la fin de la courte récession en 2008, c'est généralement le cas dans la plupart des provinces. Cependant, des changements de marché peuvent se produire - et se produisent effectivement. Une variable, par exemple, comme l'arrivée ou le départ d'une grande entreprise dans la région, peut faire pencher la balance du côté des propriétaires, pour un marché rapide, ou du côté des acheteurs, pour un marché lent. Le délai de vente typique d'un marché rapide peut être de 30 jours ou moins, tandis que celui d'un marché lent peut aller jusqu'à neuf mois et, dans certains cas, de deux à trois ans. En règle générale, tout délai inférieur à trois mois est considéré comme un « marché favorable aux vendeurs ». Depuis que le COVID-19 a éclaté en 2020, associé à des taux hypothécaires de 1,7 %, nous vendons des biens dans
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