l'inscription sur REALTOR.ca et, par conséquent, elle n'apparaissait pas dans les moteurs de recherche des autres courtiers qui avaient des acheteurs à la recherche de ce type de propriété ; l'adresse était incorrecte et, par conséquent, l'inscription n'apparaissait sur aucun des sites Web immobiliers qui utilisaient un affichage cartographique. Enfin, le courtier a négligé d'apposer un panneau sur le bien. L'exposition marketing étant limitée, la propriété a finalement été achetée par un passant qui vivait dans la rue et qui passait devant tous les jours. Au Canada, les saisies bancaires sont rares, car l'économie et le marché sont généralement solides. Dans de nombreuses provinces, elles ne sont pas utilisées du tout. Un pouvoir de vente est utilisé, qui n'implique pas immédiatement le tribunal, mais permet au prêteur (la banque) de prendre le contrôle de la propriété et de la vendre en quelques semaines, au lieu de la procédure de saisie qui dure un mois. Dans ce cas, la banque a utilisé un pouvoir de vente, mais avant que la propriété ne soit vendue, l'homme qui vivait à proximité a effectué des recherches et a trouvé l'annonce en ligne, à un prix bien inférieur à la valeur du marché. Si la banque et le courtier n'avaient pas commis d'erreurs, les deux acheteurs initialement intéressés auraient fait des offres et auraient probablement déclenché une guerre des enchères. Il y a de fortes chances que les deux acheteurs aient fait monter le prix jusqu'à la juste valeur marchande, voire plus. Mais la banque a subi une perte importante à cause de ces erreurs.
LES ERREURS D'AJUSTEMENT DES PRIX SONT COÛTEUSES
Il est parfois nécessaire d'envisager des ajustements de prix. Prenons par exemple la situation de Tim et Sue.
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